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5 juin 2015

Le HOOLIGANISME dans le FOOTBALL

La première question à se poser est : pourquoi dans le football et pas en basket-ball ou en athlétisme ?

Avant tout car le football est un sport populaire qui mobilise une masse très importante de personnes, incomparables à tous les autres sports.

Il n'existe pas de supporters ni de hooligans à la pétanque ni aux dominos (voir : https://www.youtube.com/watch?v=QwMQMQaRsoo).

Par contre il y a des hooligans en basket-ball dans les grands clubs de Grèce comme l'AEK Athènes, car le basket-ball y est très populaire.

Il faut aussi des rendez-vous, des structures, l'identification à un club ou à un pays afin que le supportérisme puis le hooliganisme se structure progressivement.

En effet beaucoup pensent que les hooligans de deux équipes opposées se haïssent. C'est tout l'inverse.

Les responsables des deux kops se téléphonent avant les rencontres, rigolent ensemble, conviennent le plus souvent d'un rendez-vous pour se mettre sur la tronche. Ils conviennent même des « armes » acceptées ou non. Parfois c'est une aire d'autoroute, parfois un terrain ou une rue à l'extérieur de la ville.

Pour bien le comprendre tu peux regarder le film « Hooligans (Green Street Hooligans) » de Lexi Alexander, mais attention il y a des scènes de violence du niveau de Orange mécanique.

 

Mais on n'entend pas parler dans les journaux de ces rendez-vous car les journalistes et la police n'y pas.

Le grand public ne connaît que les bagarres et agressions dans la ville ou proche du stade qui sont un jeu du chat et de la souris pour ces hooligans. Le problème est que parfois ils agressent de simples supporters pacifiques portant les couleurs de leur équipe.

 

Les morts sont très rares et ce n'est pas un hasard. Les hooligans recherchent en général à gagner la partie mais pas à tuer un ennemi. Dans leurs codes il est inutile de s'acharner sur un adversaire immobile à terre. Ils ont gagné une manche mais veulent le retrouver pour la revanche lors du match retour.

 

Un des autres clichés qui collent aux hooligans est qu'ils sont forcément issus de milieux sociaux défavorisés où la violence est un moyen de communication « normal ». C'est en partie vrai, mais un des leaders d'un kop ULTRAS de l'Olympique de Marseille dans les années 1990 était un œnologue reconnu, et pourtant en première ligne dans l'organisation des rixes entre hooligans.

 

Si vous voulez davantage d'informations recherches Dominique BODIN et Patrick MIGNON.

 

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